Le CNC met les médias en ligne sous surveillance au Cameroun
Le Conseil national de la communication (CNC) durcit le ton. L’organisme de contrôle dénonce un « résurgence des discours de haine » et « écarts de langage » sur les plateformes numériques camerounaises. Le président Joseph Chebonkeng Kalabubsu pointe des comportements inquiétants : contenus inappropriés, discours violents et attitudes irrespectueuses envers les institutions. Des abus qui, selon le CNC, entraînent « A gravement terni l’image du Cameroun ».
Des sanctions sévères en perspective
Le Conseil rappelle avec force que la liberté d’expression a ses limites. Les médias coupables s’exposent à des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à la suspension temporaire ou définitive de leurs programmes. Une menace qui souligne la détermination du régulateur à assainir le paysage médiatique numérique.
Un contexte de transformation numérique
Ce communiqué intervient dans un contexte de transformation numérique des médias camerounais, où la frontière entre liberté d’expression et dérives éditoriales s’estompe de plus en plus.
Mot de la rédaction:
La liberté d’expression est un droit fondamental, mais elle doit être exercée de manière responsable. Les médias en ligne au Cameroun doivent prendre conscience de l’impact de leurs contenus sur la société et veiller à respecter les normes éthiques et déontologiques. Le CNC joue un rôle crucial dans la régulation de ces médias pour garantir un environnement sain et respectueux pour tous les citoyens. Il est essentiel que les acteurs médiatiques se conforment aux règles établies pour éviter des sanctions préjudiciables à leur activité.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine.
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