Les félicitations adressées au Ministre de la Santé du Cameroun, le Dr. Manaouda Malachie, par la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Mme Winnie Byanyima, cachent-elles une réalité moins rose ? Malgré les éloges pour la gestion de la pandémie de Covid-19, les véritables défis sanitaires auxquels les Camerounais sont confrontés au quotidien suscitent des interrogations. Les Camerounais continuent de faire face à un accès limité aux services de santé et à des soins médicaux inadéquats, notamment en termes de soins pédiatriques pour les enfants vivant avec le VIH et de prévention de la transmission mère-enfant.
Mme Byanyima a salué la mise en œuvre en cours de la Couverture Santé Universelle (CSU) au Cameroun, mais sa mise en œuvre effective reste une préoccupation majeure. Le paradoxe de la CSU est que les objectifs ambitieux ne sont pas encore atteints, malgré la rhétorique. Malachie exprime le souhait que le Cameroun atteigne l’objectif d’éradication du VIH 95-95-95 d’ici 2025 grâce à la coopération avec l’ONUSIDA, mais atteindre cet objectif ressemble plus à un rêve qu’à une réalité vraisemblable.
Cet article révèle la nécessité d’une plus grande transparence et responsabilisation dans la gestion de la santé au Cameroun. Les Camerounais ont besoin d’un accès équitable aux soins de santé et à des soins médicaux de qualité. Il est important de ne pas se laisser tromper par des déclarations trop optimistes et de continuer à travailler pour améliorer la situation sanitaire au Cameroun.
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