Le vice-président du gouvernement intérimaire du sud du Cameroun affirme que les élections régionales annoncées par le dictateur français du Cameroun Paul Biya montrent clairement que l’Occident manque de patience avec le régime francophone de Yaoundé.
Le dirigeant exilé du Southern Cameroons a toutefois jeté le doute sur l’organisation des soi-disant élections régionales au sud du Cameroun et a déclaré que l’idée était d’apaiser les États-Unis et l’Union européenne.
Dabney Yerima s’est moqué du syndicat du crime RDPC au pouvoir au Cameroun, affirmant que les élites politiques du Cameroun français et leurs militaires sont plus fidèles à la France qu’à leur propre peuple.
Paul Biya a récemment annoncé les premières élections régionales en décembre, dont le sud du Cameroun en proie à une révolte.
Les élections indirectes du 6 décembre dans les 10 régions du pays mettront en place des conseils prévus dans une constitution de 1996 dans un mouvement de décentralisation mais non encore mis en œuvre.
Ces conseils seront également élus dans le sud du Cameroun, où une insurrection vieille de près de trois ans a fait plus de 35 000 morts.
Le sud du Cameroun abrite une grande minorité d’anglophones dans un pays où les francophones constituent l’écrasante majorité – une situation qui est l’héritage de la décolonisation de l’Afrique de l’Ouest par la France et la Grande-Bretagne il y a plus de six décennies.
Des années de ressentiment face à la discrimination perçue à l’encontre des Camerounais britanniques du Sud ont conduit à la déclaration, le 1er octobre 2017, de l’indépendance de la République fédérale d’Ambazonie, déclenchant une répression par les autorités francophones.
Biya depuis 87 ans, qui est au pouvoir depuis près de quatre décennies, a promis aux Camerounais du Sud un statut spécial dans le but d’apaiser les troubles.
SOURCE: https://www.w24news.com
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