Scandale au cœur des universités: des arriérés de salaires qui font polémique
Une lettre explosive d’un ancien membre du personnel de soutien de l’Université de Buea, parvenue à 237online.com, révèle une situation alarmante en matière de gestion des salaires dans les universités publiques du Cameroun. L’augmentation de salaire des fonctionnaires de 2014 n’a été appliquée au personnel d’appui qu’en 2021, suite aux menaces de grève du SYNAPAUC. Malgré les promesses répétées du MINESUP, les arriérés restent impayés. La situation varie d’une université à l’autre, certains établissements, comme l’Université de Douala, semblant mieux gérer ces hausses. D’autres universités accumulent les retards, notamment dans le paiement des intérimaires, certaines dettes impayées remontant à 2019. Le SYNAPAUC, par l’intermédiaire de son président exécutif Eh Terence Ateh, continue de lutter pour les droits du personnel de soutien. Cette situation révèle de profonds dysfonctionnements dans la gouvernance de l’enseignement supérieur sous la houlette du ministre Fame Ndongo.
Des retards de salaires qui suscitent la polémique
La révélation de ces arriérés de salaires dans les universités publiques du Cameroun a suscité une vive polémique au sein de la communauté universitaire. Les retards de paiement, les promesses non tenues et les dettes accumulées ont mis en lumière les difficultés rencontrées par le personnel de soutien, souvent précaire et mal rémunéré. Les revendications du SYNAPAUC et les actions entreprises par ses membres soulignent l’urgence de trouver des solutions durables à cette situation inacceptable.
Une gestion inégale selon les universités
Il est frappant de constater que la gestion des hausses de salaires varie d’une université à l’autre. Tandis que certaines institutions, comme l’Université de Douala, parviennent à régler les arriérés et à assurer des paiements réguliers, d’autres accumulent les retards et les dettes impayées. Cette disparité soulève des questions sur la transparence et l’efficacité de la gestion des ressources humaines au sein des universités publiques du Cameroun. Il est essentiel que des mesures soient prises pour garantir une rémunération équitable et ponctuelle pour tout le personnel, qu’il soit enseignant, administratif ou de soutien.
Mot de la rédaction:
La situation révélée par cette lettre met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs des universités publiques du Cameroun. Les retards de salaires, les promesses non tenues et les dettes impayées témoignent d’une gestion défaillante et injuste de la part des autorités universitaires et gouvernementales. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour garantir des conditions de travail dignes et des rémunérations justes pour tout le personnel universitaire. L’avenir de l’enseignement supérieur au Cameroun dépend de la résolution de ces problèmes et de l’engagement des autorités à respecter les droits et la dignité de ceux qui font vivre nos universités.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine.
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