Cameroun-Sérail: voici comment Paul Biya passe ses derniers temps

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L’homme fort camerounais Paul Biya, a 87 ans cette année. Près de 45 ans au pouvoir, il est le plus ancien dirigeant national exécutif non royal au pouvoir en Afrique et au monde.

Biya fait maintenant un Robert Mugabe. Depuis des décennies au pouvoir, dans ses 90 ans et malade, l’ancien dictateur du Zimbabwe s’est accroché au pouvoir, insistant pour assister à des événements internationaux et se faire un spectacle jusqu’à sa mort.

Malade, Mugabe essayait de faire quelques pas pour rejoindre ses pairs, et se calait dans les escaliers, s’accrochant désespérément aux rails alors qu’il glissait lentement sur le sol. Les gardes se précipitaient pour le retenir.

L’on se rappelle encore du Sommet du Forum Inde-Afrique, le Premier ministre hôte Narendra Modi a dû le sauver de la disgrâce.

Le même cas s’est produit à la fin de l’année dernière en France avec Paul Biya, la vidéo a circulé sur Internet, montrant Biya en visite officielle à Paris qui a du mal à marcher correctement.

Il était introduit par une grande entrée et ne devait faire qu’un pas. Agitant comme une plume dans le vent, il s’approcha de l’escalier, incapable de faire ce pas. Un fonctionnaire français l’a aidé et il a vacillé à l’intérieur.

L’un des traits les plus précieux que nous pouvons avoir, c’est de connaître nos limites et de composer avec la marche de l’horloge, qui nous vient tous.

Ainsi, ce n’est qu’un homme de 100 ans sottement optimiste qui prend une femme de 25 ans. Un président malade de 90 ans devrait savoir que s’il insiste pour monter sur le podium des orateurs à l’Assemblée générale des Nations Unies, il sera probablement embarrassé lui-même et son pays.

Si, en tant que président, vous ne pouvez pas marcher seul de la chambre à la table à manger, une Première Dame diligente tracera la ligne et vous dira que vous n’irez pas à une visite d’État en Europe où vous devrez marcher deux fois la distance. porter un toast.

Si vos enfants, votre femme (ou votre mari) ne peuvent pas empêcher une telle calamité, l’État devrait avoir les structures pour le faire. Cela ne pouvait pas dans le cas de Mugabe, ni dans le cas de Biya, car ils étaient / sont l’État. Ils sont la loi. Ils sont le début. Ils sont la fin.

C’est en partie parce que trop, y compris l’économie, est encore trop concentré dans l’État africain, pour beaucoup de gens, ils ne mangeront pas ou ne vivront pas une bonne vie, à moins qu’ils ne plaisent au dirigeant.

Agir d’une manière qui reconnaît ses faiblesses et ses infirmités peut mettre fin à sa carrière, car ce serait dire qu’il est inapte à occuper un poste. Donc, ils jouent tous ensemble.


SOURCE: https://www.w24news.com

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