Depuis le 21 septembre 2020, le domicile du leader du Mouvement de la renaissance camerounaise (MRC) est encerclé par les forces de l’ordre.
Maurice Kamto s’est vu interdire de quitter son domicile depuis le 21 septembre 2020. Les abords de son domicile dans le quartier de Santa Barbara à Yaoundé ont été assiégés à la veille de la manifestation qu’il a organisée pour réclamer le départ du pouvoir du président de la République. Paul Biya.
Le chef du MRC est soupçonné d’avoir fomenté un soulèvement populaire afin de renverser le pouvoir. Bien que le système se soit allégé au fil du temps, l’entrée chez un politicien reste soumise à un contrôle minutieux. Le site d’information Jeune Afrique note par exemple que le président du MRC vit en reclus chez lui avec sa femme, Julie Kamto, et un agent de sécurité.
Autour de la maison de Maurice Kamto à Santa Barbara à Yaoundé
« Julie Kamto a le droit de quitter les lieux, mais uniquement pour effectuer les courses de la semaine. A chacun de ses retours, la police procède à une fouille minutieuse de ses achats, en notant les quantités et les marques des produits », dit le journal.
Plusieurs organisations internationales demandent la libération de Maurice Kamto. Notamment les experts des droits de l’homme des Nations Unies et Human Rights Watch. Le gouvernement camerounais par l’intermédiaire de son porte-parole n’a répondu qu’aux Nations Unies. René Emmanuel Sadi fait comprendre aux experts des droits de l’homme de l’ONU qu’ils ne comprennent pas la réalité de l’affaire Kamto, qui fait l’objet d’un contrôle judiciaire.
A noter qu’à part Maurice Kamto, plusieurs de ses militants sont détenus dans des cellules et des prisons à travers le pays. Parmi eux, son porte-parole Olivier Bibou Nissak et le trésorier général de la MRC Alain Fogue.
SOURCE: https://www.w24news.com
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