David Abouem à Tchoyi, le gardien du bilinguisme camerounais, s’éteint à l’âge de 81 ans
Le Cameroun est en deuil suite au décès de David Abouem de Tchoyi, survenu le mercredi 15 janvier 2025 à Yaoundé des suites d’un arrêt cardiaque. Figure emblématique du gouvernement camerounais, il laisse derrière lui un héritage marqué par son rôle crucial dans le rapprochement des communautés anglophones et francophones. Sa carrière politique, jalonnée de moments clés, a profondément marqué l’histoire du pays.
Un parcours politique exemplaire
David Abouem de Tchoyi a occupé des postes clés au sein du gouvernement camerounais, notamment en tant que gouverneur des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette expérience lui a permis de développer une vision unique d’un Cameroun véritablement bilingue et multiculturel. Son engagement pour le dialogue entre les différentes composantes de la nation a été constant, jusqu’à ses derniers jours au sein de la Commission nationale du bilinguisme et du multiculturalisme.
Un fervent défenseur du bilinguisme
Au cours de sa carrière, David Abouem de Tchoyi a œuvré pour la promotion du bilinguisme dans l’administration publique camerounaise. Son passage au Secrétariat général de la Présidence a été marqué par des initiatives concrètes en faveur du bilinguisme, bien avant que cette question ne devienne une priorité nationale. Sa contribution à la construction d’un Cameroun uni et diversifié restera gravée dans les mémoires.
Un hommage national unanime
La disparition de David Abouem de Tchoyi a suscité une vague d’émotion à travers tout le Cameroun. Sa capacité à rassembler les différentes communautés linguistiques du pays a été saluée de toutes parts. Son engagement sans faille pour la cause nationale et son dévouement à la promotion du bilinguisme ont été unanimement reconnus. Son héritage perdurera à travers les générations futures.
Mot de la rédaction:
La vie et l’œuvre de David Abouem de Tchoyi illustrent l’importance du dialogue interculturel et de la promotion du bilinguisme dans une nation diversifiée comme le Cameroun. Son engagement en faveur de l’unité nationale et de la compréhension entre les différentes communautés linguistiques laisse un héritage précieux pour les générations futures. Sa disparition laisse un vide immense dans le paysage politique camerounais, mais son exemple continuera d’inspirer ceux qui œuvrent pour un Cameroun plus inclusif et harmonieux.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine.
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