La face cachée du football : un impact environnemental alarmant
Une étude récente publiée par Scientists for Global Responsibility en collaboration avec le New Weather Institute révèle que l’industrie du football génère entre 64 et 66 millions de tonnes de CO₂ chaque année, ce qui équivaut aux émissions annuelles de l’Autriche, la 44e économie mondiale. Alors que la FIFA ambitionne de réduire ses émissions de 50 % d’ici 2030, les chiffres du rapport Dirty Tackle – The Growing Carbon Footprint of Football sont édifiants.
Le rapport analyse les différentes sources d’émissions : les stades, les déplacements des équipes et des fans, ainsi que la production de maillots et d’articles dérivés. Toutefois, c’est le sponsoring qui représente 75 % de l’empreinte carbone du football, avec des entreprises telles que les compagnies aériennes et les pétroliers qui investissent pour améliorer leur image en affichant leur logo sur les maillots des équipes.
Sans ces sponsors, le football mondial émettrait tout de même entre 13 et 15 millions de tonnes de CO₂ par an, soit l’équivalent des émissions d’un pays comme le Costa Rica (87e économie mondiale). Malgré ses engagements, la FIFA a récemment signé un partenariat avec Aramco, le géant saoudien du pétrole, ce qui soulève des questions sur son véritable engagement en faveur de l’environnement.
Concernant la Coupe du Monde, un seul match équivaut aux émissions annuelles de 50 000 voitures en Angleterre, sans même prendre en compte les sponsors. En quatre ans, un événement de cette envergure représente 6,5 millions de tonnes de CO₂, en incluant les qualifications et la phase finale.
Reste à voir quel sera le bilan écologique du Mondial 2026.
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