Dans une interview accordée à l’AFP, John Textor, président d’Olympique Lyonnais, a évoqué les vives réactions des supporters à la suite du licenciement de Pierre Sage, tout en annonçant l’arrivée imminente de Paulo Fonseca à la tête de l’équipe. Il a également partagé son ressenti sur la situation actuelle, en affirmant qu’il trouve la situation divertissante.
En prenant le temps d’expliquer ce choix, John Textor a déclaré qu’il comprenait bien la complexité de la situation pour Pierre Sage. « J’ai demandé à Pierre de prendre les rênes alors qu’il n’avait jamais été entraîneur principal auparavant, dans un contexte particulièrement difficile à cause de l’atmosphère dans le vestiaire. Il a dû gérer l’intégration de nouveaux joueurs, et il semblait être le choix idéal. Même si nous avons vu de belles choses, il manquait d’expérience pour un club de ce calibre, surtout cette année où nos performances n’ont pas été à la hauteur de nos attentes. »
Concernant l’arrivée du nouveau coach, Textor est confiant : « Il n’y a pas d’obstacle empêchant Paulo de prendre ce poste. Il a quelques détails à régler avec son précédent club, l’AC Milan, mais tout avance rapidement. Nous espérons qu’il sera à Lyon cette semaine pour officialiser son arrivée. »
Sur la question de la responsabilité des joueurs, il a observé que « peut-être qu’ils n’investissent pas autant d’énergie qu’ils le devraient. La fatigue peut jouer un rôle, mais il est clair que nous devons mieux les préparer. Bien que nous ayons de la créativité, notre organisation défensive laisse à désirer, et le manque de discipline se fait sentir. C’est ici qu’intervient l’expérience, que Paulo possède. »
Interrogé sur le timing de sa décision, Textor a répondu sans hésitation : « Il n’existe jamais de mauvais moment pour prendre une bonne décision. Le moment idéal ne se présente jamais, donc peu importe si c’est le bon moment ou non. »
Par rapport à l’instabilité qui règne dans l’équipe, il a rappelé sa prise de fonction délicate. « Quand je suis arrivé, la situation était catastrophique. J’ai dû faire face à des sanctions financières relatives à la gestion antérieure du club, et j’ai débuté avec une lourde dette de 85 millions d’euros. En n’ayant pas pu recruter, nous avons commencé la saison en dernière position. Malgré tout, nous avons réussi à remonter jusqu’à la 6ème place, nous qualifiant pour l’Europa League. Alors, où est le problème d’instabilité ? Bien que cela soit tumultueux, cela fait partie du sport, non ? Personnellement, je trouve ça plaisant. »