La justice américaine a accusé le réseau social de reprendre l’application Instagram pour 1 milliard de dollars en 2012. Puis à partir de la messagerie WhatsApp en 2014 …
Après Google, Facebook est sous l’emprise de la justice américaine, informe RFI. Le régulateur de la concurrence et les procureurs de 48 États ont déposé une plainte. Dans leur plainte, ils accusent le réseau social d’abuser d’une position dominante sur ses concurrents.
Plus précisément, la justice américaine accuse Facebook d’avoir repris l’application Instagram en 2012 pour 1 milliard de dollars. Puis la messagerie WhatsApp en 2014 pour environ 22 milliards de dollars.
Elle rejette également les conditions que le groupe de Mark Zuckerberg impose aux développeurs de logiciels. Selon le procureur, de telles pratiques sont néfastes pour les consommateurs. Vous avez moins de choix et vos informations personnelles ne sont pas protégées.
De plus, grâce aux ressources disponibles, le réseau social a réussi à exclure ou à empêcher une concurrence potentielle. Pour cette raison, la Federal Trade Commission demande à l’Autorité fédérale de la concurrence de vendre Facebook, Instagram et WhatsApp.
Acquisition de plus de 10 millions de dollars
D’un autre côté, les procureurs mettent en garde contre les acquisitions de plus de 10 millions de dollars que le réseau cherche à faire à l’avenir.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que Facebook est exposé à la justice américaine. En 2018, les procureurs de Washington ont intenté une action en justice contre le réseau social pour le traitement de données personnelles dans l’affaire Cambridge Analytica.
Le géant américain a été accusé d’avoir laissé tomber les données personnelles de dizaines de millions de personnes entre les mains de la société britannique d’analyse de données qui travaillait pour Donald Trump. Alors qu’il était candidat à la présidentielle en 2016.
Selon une étude publiée par le journal américain à l’époque, le réseau social avait transmis les données personnelles de ses utilisateurs via des partenariats commerciaux. Spotify, Netflix et la Banque Royale du Canada ont pu lire, écrire et supprimer des messages d’utilisateurs privés dans 150 entreprises.
ref: mondeactuel