Bien plus riche qu’une simple reconstitution sportive, le passionnant «Le Mans 66», diffusé le 28 août à 21.05 sur Canal+, séduit avant tout par son portrait de deux têtes brûlées, magnifiquement incarnées par Christian Bale et Matt Damon.
L’un, Ken Miles, est Anglais. Pilote hors pair, il gagne difficilement sa vie comme mécanicien. Doté d’un tempérament sanguin, il ne se gêne pas pour dire au vice-président de Ford que la nouvelle Mustang est un «tas de graisse». L’autre, Carroll Shelby, est Américain, un ancien pilote devenu brillant ingénieur et préparateur de voitures. Lui prend davantage de gants, mais parle de ce moment où il se sent en apesanteur lorsque le moteur atteint 7 000 tours/minute. Incarnés par les excellents Christian Bale et Matt Damon, ces deux caractères bien trempés ne sont pas du genre à se plier à des règles bureaucratiques. Leur défi, c’est de mettre au point pour Ford la voiture qui battra Ferrari aux 24 Heures du Mans.
Les deux personnages ne sont ni des vantards, ni des hommes de pouvoir, mais juste des passionnés. Parce qu’ils se battent pour leur rêve, ils sont profondément sympathiques. Leur amitié est le véritable moteur du récit, bien plus que la rivalité entre Ford et Ferrari, qui n’est qu’une toile de fond. Enthousiasmante histoire d’hommes, Le Mans 66 est un film à l’ancienne, “fait main”, avec des décors en dur et de vrais bolides. Le réalisateur James Mangold, qui avait signé Logan (le meilleur X-Men), est d’ailleurs très à l’aise dans les scènes de course grisantes.
Au final, nul besoin d’être un fondu de sport auto pour se plonger dans Le Mans 66. Car c’est avant tout une aventure humaine, comme l’était L’Étoffe des héros.
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SOURCE: https://www.w24news.com
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